Philippe de Villiers, figure emblématique de la droite française, a exprimé son indignation face à l’état actuel de la France, qualifiant les dirigeants de “menteurs” et dénonçant une crise existentielle sans précédent. Dans une interview explosive, il a évoqué des événements marquants de l’été qui, selon lui, illustrent la déliquescence de la nation.
Le 31 mai et le 21 juin, des manifestations de tribalisme et des émeutes ont secoué le pays, révélant une atmosphère de chaos. “La France se créolise”, a-t-il déclaré, pointant du doigt la montée des narcotrafiquants qui, selon lui, installent un service public parallèle dans des quartiers abandonnés par l’État. De Villiers a également souligné que le Conseil constitutionnel a récemment cédé le pouvoir aux juges, laissant les citoyens sans protection face à la criminalité.
Le 27 juillet, des révélations de l’OFast sur le trafic de drogue en France ont confirmé ses craintes : des lettres bien rédigées sont envoyées aux habitants de certains quartiers, leur proposant des services que l’État ne fournit plus. “Nous sommes sur la voie de la mexicanisation”, a-t-il averti, évoquant des scènes de violence inouïes.

Les événements se sont intensifiés avec la censure par le Conseil constitutionnel de la loi sur la rétention des étrangers dangereux, une décision qui, selon lui, met en danger la vie des Français. De Villiers a rencontré la famille d’une victime, exprimant sa colère face à l’inefficacité des OQTF, dont moins de 10 % sont appliquées.
Le 17 août, il a critiqué la soumission de l’Europe aux États-Unis, affirmant que la France est devenue un vassal. “L’Europe est sortie de l’histoire”, a-t-il déclaré, dénonçant le déclin de la souveraineté française. En évoquant la situation des agriculteurs, il a mis en lumière la volonté des élites de déléguer l’alimentation au marché mondial, entraînant la disparition de la paysannerie française.
De Villiers a appelé à une élection anticipée pour sauver la France, soulignant la nécessité de retrouver la souveraineté. “Il faut partir, quitter cette broyeuse”, a-t-il insisté, affirmant que le pays est à un tournant décisif. Alors que la crise politique s’intensifie, il a prévenu que le temps presse pour agir avant qu’il ne soit trop tard.
Les Français, selon lui, doivent se réveiller et revendiquer leur souveraineté, sinon la France continuera de sombrer dans le chaos et la barbarie. “Tout n’est pas perdu”, a-t-il conclu, appelant à une renaissance de l’âme française.